
La Comédie du Livre, c’est une manifestation littéraire qui se déroule chaque année à Montpellier depuis déjà 1986 ! Son nom vient évidemment de la célèbre Place de la Comédie, mais cette année exceptionnellement (à cause des travaux…), le festival se tiendra au Peyrou, un autre lieu emblématique de la ville. Pendant dix jours, la littérature est mise à l’honneur : lectures musicales, rencontres et conférences, débats, spectacles, animations, dédicaces, stands des éditeurs et libraires ! Bref, elle se décline en une multitude de réjouissances. Et vous êtes évidemment tous les bienvenus puisque les entrées sont totalement libres : gratuites et sans réservation.
Mais pourquoi je vous parle de tout ça ? Et bien parce que cette 38ème édition est un peu spéciale pour moi puisque j’y participe cette fois en tant que bénévole ! En effet, cette année, je suis Ambassadrice du livre pour la Comédie du Livre. En gros ça veut dire que j’arborerai un t-shirt bleu aussi flashy que l’affiche et que je participerai à différentes tâches : notamment l’accompagnement et le suivi de certains auteurs, l’accueil, le réapprovisionnement en programme et marque-page (objet terriblement convoité par nos ami.e.s lecteur.trice.s ahah) et tout un tas d’autres petites choses qui peuvent aider au bon déroulement de l’événement.

Les auteurs qui m’intéressent :








Et tant d’autres dont le nom m’échappe peut-être encore… Je compte bien sûr sur l’événement pour m’en faire découvrir plein ! J’espère surtout avoir le temps de jeter un coup d’œil sur tous les stands des librairies présentes : L’Opuscule, En traits libres, La Cavale, Le grain des mots, La Géosphère, le Bookshop, Azimuts, Arg!, Le toucan rêveur, Fiers de lettres, Némo, Gibert et Sauramps ! Peut-être quelques craquages en prévision ? Et je l’espère quand même une ou deux dédicaces, en plus de beaux souvenirs.
Vous connaissiez déjà l’événement ? Un auteur.trice vous fait aussi de l’œil ?
Bilan
Mon compteur de pas et mes ampoules vous le prouveront : entre les allers-retours à la gare, aux hôtels, les rondes sur le festival et les différentes rencontres dans toute la ville, ce week end est loin d’avoir été de tout repos ! J’avais envie de revenir ici sur quelques moments sympas :
- Ma rencontre avec Leire Salaberria, une illustratrice jeunesse que j’ai suivi tout au long de l’événement. J’ai du renouer un peu avec mon espagnol à l’occasion et ça ne m’a franchement pas déplu ! En plus de ses dédicaces, Leire a réalisé une peinture sur une grande toile pour célébrer les 20 ans des éditions Sarbacane. Les petites souris étaient adorables et c’était génial de voir son travail en vrai… Je regrette de ne pas lui avoir demandé un petit dessin !

- Parlons bien, parlons dédicaces ! Je crois que c’est la première fois que je fais moi-même dédicacer quelque chose (ou que j’assiste à des rencontres avec des auteurs tout court en fait). Je suis plutôt satisfaite à vrai dire car j’ai réussi à rencontrer la plupart des gens que je souhaitais malgré le peu de temps dont je disposais.
- Aniss El Hamouri : sa BD « Ils brûlent » m’a été offerte par l’organisation de l’événement. Etant donné mon affection particulière pour la bd, je suis très contente de mon tirage. Je ne connaissais pas du tout cet auteur, un excellent prétexte pour le découvrir donc ! C’était un échange très sympathique autour de nos goûts respectifs. Il m’a recommandé une bd qui semblait assez perchée autour d’une secte, mais impossible de retrouver le titre ou le nom de l’auteur (je continue mes recherches!). Et puis, son dessin réalisé en quelques minutes à peine… wahou merci !
- Jaime Martin : un auteur espagnol dont j’avais adoré la bd « Jamais je n’aurai vingt ans (Jamas tendré veinte anos) » qui traite notamment de la guerre civile ainsi que du franquisme. Très gentil, et à la fois timide. Il s’exprimait vraiment très bien en français ! J’en ai profité pour la faire dédicacer et échanger autour de sa trilogie qui s’inspire de faits réels basés sur sa propre famille. Encore un joli dessin et surtout « ¡Viva la República! ».
- Audrey Alwett : j’étais complètement passée à côté de son nom dans la programmation, je m’en suis rendue compte en tombant sur son stand. Il s’agit d’une des scénaristes de la bande dessinée Le Grimoire d’Elfie. Juste incroyable et adorable. Elle s’exprime merveilleusement bien et m’a fait le plaisir de me pitcher une autre de ses bandes-dessinées (Le Jardin des Fées) qui a l’air tout aussi sympathique. Le + de sa dédicace, une petite poinçonneuse qui grave un origami sur la page ! Beaucoup trop mignon, on est d’accord ?
- Christelle Dabos : sa saga La Passe-miroir a conquis énormément de monde, moi y compris depuis la lecture du premier tome en 2018. Autant vous dire que j’avais forcément très envie d’entendre s’exprimer cette personne sur son processus d’écriture et obtenir une petite dédicace souvenir. Bon, ça n’a pas loupé, la file d’attente était juste immense et je ne pouvais pas me permettre d’attendre, étant donné que j’étais directement impliquée dans le festival. Heureusement, une copine qui a assisté à une de ses rencontres a pu lui demander un petit mot, donc un grand merci à elle !
- Frédéric Debomy : entre les éclairs et la pluie, j’ai trouvé refuge à l’angle du coin Bd, comics, etc. C’est là que j’ai commencé à discuter avec cet auteur, qui m’était aussi totalement inconnu. J’ai beaucoup apprécié nos discussions, très gentil, impliqué et intéressant. Il a pris le temps d’échanger avec moi sur les scénarios de ses différents livres : notamment Le Baiser (que j’ai acheté) et La Force de l’ordre ! Je n’oublierai pas son écriture script ! Un grand merci à lui.
- Reno Lemaire : bon, comment vous dire que j’ai abandonné dans son cas. Une file d’attente pire encore que celle de Christelle Dabos, en même temps le mangaka français, auteur de Dreamland, était de retour dans son fief ! C’est dommage car j’aurai bien aimé échanger avec lui, il avait l’air très cool et vraiment chill (d’autant plus que j’ai mangé à la table juste à côté de lui, mais bon, je n’allais pas le déranger à ce moment-là). Une prochaine fois !
- On m’a beaucoup parlé en bien de Lola Lafon et notamment de son roman, Quand tu écouteras cette chanson. Malheureusement, j’avais déjà bien cassé ma tire-lire, et le prix m’a tout de suite freiné (autant qu’une bd pour un livre à peine plus grand qu’un poche euh…). Mais, je me note tout de même l’autrice et le titre pour un potentiel achat d’occasion ! Si vous avez des retours à faire dessus, n’hésitez pas.
Voilà, je ne m’étalerai pas trop sur les petits couacs de l’orga, le mauvais temps entrecoupé de jolis rayons de soleil ou encore le fait que j’aurai aimé échanger plus tranquillement et de manière informelle avec les auteurs. En tout cas, j’ai beaucoup apprécié cette expérience et j’ai hâte de voir ce que nous réserve l’année prochaine ! J’ai rencontré des gens vraiment très sympathiques et j’espère que nos chemins se recroiseront puisque nous partageons tous ce même amour du livre.