The Promised Neverland, Tome 1

> Note : 16/20

> Auteur : Kaiu Shirai

> Dessin : Posuka Demizu

> Statut : Terminé

> Éditeur : Kazé

> Parution : 25/04/2018

> Prix : 6,89€

> Nb. de pages : 193

Résumé : Emma, Norman et Ray coulent des jours heureux à l’orphelinat Grace Field House. Entourés de leurs petits frères et sœurs, ils s’épanouissent sous l’attention pleine de tendresse de « Maman », qu’ils considèrent comme leur véritable mère. Mais tout bascule le soir où ils découvrent l’abominable réalité qui se cache derrière la façade de leur vie paisible ! Ils doivent s’échapper, c’est une question de vie ou de mort !


Ce petit tome m’a été offert dans le cadre de l’opération 2 mangas achetés = 1 manga offert par la maison d’édition Kazé. Et je vous avoue être très contente de mon tirage parmi la sélection de manga qui était proposée (même si Haikyu, Black Clover et Badass Cop & Dolphin me faisaient aussi de l’œil !). The Promised Neverland est une série de mangas dont j’ai très souvent entendu parler en bien. C’était l’occasion parfaite de découvrir pourquoi, et de plonger dans cet univers qui semble cacher, dès le départ, un lourd secret.

C’est au cœur d’un orphelinat du nom de Grace Field House, en l’an 2045, que l’on retrouve nos trois personnages principaux, tous âgés de 11 ans : Emma, Norman et Ray. En plus du trio, 35 autres enfants vivent et grandissent sous ce toit, élevés avec amour et tendresse par « Maman », unique adulte à l’horizon et mère de substitution. Si le manga nous dresse au début un portrait idyllique et utopique de l’orphelinat, la réalité est pourtant toute autre.

En effet, les petits pensionnaires y sont bien traités : Maman semble attentionnée et attentive, les lits sont douillets, leurs vêtements toujours propres et la nourriture délicieuse. On est bien loin de la soupçonner de quelconques méfaits. Malgré la différence d’âge, de couleur et le fait qu’ils ne partagent pas des liens de sang, tous semblent former une famille unie et chaleureuse. Dans les premières pages, c’est une ambiance digne d’une colonie de vacances qui règne. Et pourtant.

J’ai beaucoup aimé la rupture dans l’histoire et le changement d’ambiance, à la fois énigmatique et intriguante qui traverse tout le tome. Les numéros tatoués dans le cou des enfants sont évidemment un premier indice qui devraient nous pousser à tirer la sonnette d’alarme. Je me suis naturellement mise à penser à une sorte de laboratoire où les enfants seraient la proie d’expériences et de tests (sûrement à cause de Kiznaiver). D’autant que des tests, ils en passent d’ailleurs tous les jours sans qu’on sache vraiment pourquoi. En effet, les différents orphelins sont quotidiennement confrontés à une épreuve, une sorte de test de QI durant laquelle ils doivent répondre à un certain nombre de questions dans un temps imparti. Très vite le lien de connivence entre les élèves ayant les moins bons résultats et ceux qui quittent l’orphelinat ne peut pas nous échapper. C’est la petite Conny qui en fera les frais, mais qui contribuera à révéler la supercherie à Emma et Norman : la famille n’est en réalité qu’un élevage, les enfants de la marchandise et viande destinées à nourrir de monstrueuses créatures. Tous les 2 mois, « Maman » effectue donc une livraison d’enfants aux démons, rien que ça. Désormais, ils se savent en danger et doivent à tout prix trouver un moyen de s’échapper de l’orphelinat. Le paisible quotidien des personnages se voit complètement brisé et tout ce en quoi ils croyaient, remis en question. C’est toute l’innocence de l’enfance qui se heurt à l’horreur de la vérité.

(Honnêtement, elle est vraiment flippante…)

L’urgence s’impose alors fatalement : il faut s’enfuir à tout prix. On sent la tension introduite au fil des pages et l’angoisse croissante des personnages : comment réussir à échapper à la surveillance ou aux suspicions de Maman, tous s’enfuir au-delà de la forêt et du mur d’enceinte qu’elle cache ? Le manga se concentre donc principalement sur le projet d’évasion des enfants et l’élaboration de leur plan : repérage de l’environnement, quête de matériel, horaire, etc…

Je me suis très vite attachée aux enfants et j’ai partagé leur crainte d’être découvert, mais surtout le besoin urgent de trouver une solution à cette fatalité. Emma fait preuve d’une grande dévotion envers sa famille, de gentillesse et d’humour, elle est épaulée par Norman qui lui voue des sentiments amoureux, a contrario de Ray qui semble plus rationnel et fataliste vis-à-vis de la situation. C’est un trio qui fonctionne bien et que j’ai hâte de voir évoluer au fil des chapitres (toujours deux garçons et une fille d’ailleurs…).

Pour conclure, ce fut une lecture vraiment agréable, les dessins étaient très beaux et le scénario bien tourné. Le premier tome démarre fort avec une découverte fracassante. J’ai tout de suite été happé par l’intrigue ! The Promised Neverland c’est donc une quête de survie et je suis impatiente de suivre la suite des aventures.


Acheter le Tome 1 sur :

Laisser un commentaire

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer